LA FASCIATHÉRAPIE
C’est une thérapie manuelle non intrusive, douce et profonde : dérivée de la kinésithérapie, de l’ostéopathie, de la psycho-pédagogie et des recherches les plus récentes sur le monde des fascias (fines membranes qui enveloppent et relient entre eux les éléments du corps humain : os, organes, muscles…). Cette discipline associe toucher, mouvements, gestes techniques et dialogue. La fasciathérapie propose une approche globale, centrée sur la personne et ses potentiels. Elle sollicite la capacité d’auto-équilibre du corps.
Selon Still, fondateur de l’ostéopathie : « Les fascias jouent plusieurs rôles et sont d’une importance majeure dans le corps pour sa nutrition, son soutien, sa lubrification, son interrelation et sa continuité ». Selon lui, « toute restriction de la mobilité du fascia serait à l’origine de troubles fonctionnels perturbant l’état de santé ».
De nombreux thérapeutes ou auteurs estiment que « les fascias contiennent notre être et expriment sous un certain aspect notre essence », d’où l’importance de les prendre en considération. On dit que le fascia est la trame de vie.
Les fascias
Fasciathérapie vient du mot latin «fascia» : membrane fibro-élastique composée de tissu conjonctif qui recouvre l’ensemble des muscles et des organes et qui unit notre corps de la tête aux pieds, de la profondeur à la périphérie. Les fascias forment un réseau, véritable toile d’araignée en continu dans tout le corps humain.
Les fascias enveloppent, relient et protègent les différents éléments anatomiques : cerveau, organes, glandes endocrines, muscles, viscères, vaisseaux et fibres nerveuses. Tels des haubans, ils soutiennent les os du corps humain. Sans fascias, le corps humain serait un amas de chair et d’os.
Même si la fasciathérapie a évolué depuis sa création, influencée par les chercheurs et praticiens qui participent à son développement, on associe généralement le nom de Danis Bois, kinésithérapeute et ostéopathe français à sa création dans les années 1980. La Fasciathérapie semble plus répandue en Europe – où elle est classée dans la catégorie des « thérapies manuelles et techniques ostéopathiques » ou répertoriée comme technique de kinésithérapie. Elle y est définie comme une discipline « dans laquelle la relation d’aide valorise la dimension manuelle du soin de santé ».
Elle est de plus en plus présente au Québec.
LA THÉRAPIE CRÂNIENNE
La thérapie crânienne intégrée regroupe différentes approches liées au système crânio-sacré. Elle est issue des travaux de William G. Sutherland, de John E. Upledger, ainsi que d’autres thérapeutes.
Sur base de l’anatomie, de la physiologie du système crânien, d’une écoute subtile (mouvement et rythme), le thérapeute utilise des techniques manuelles douces dont l’objectif est de détendre les systèmes crânio-sacré et tissulaires. Grâce à sa sensibilité tactile et à différentes manœuvres, cette approche vise à stimuler les mécanismes naturels du corps afin que les structures puissent fonctionner harmonieusement.
De multiples fonctions
Les fascias
Stabilisent et maintiennent notre posture debout, accompagnent le mouvement
Protègent et supportent nos muscles et organes
Jouent un rôle dans l’équilibre physiologique et dans notre bien-être psychique
Influencent directement ou indirectement le métabolisme des cellules
Jouent un rôle dans le système neuroendocrinien et immunitaire